Volkswagen va supprimer 35 000 emplois au cours des cinq prochaines années dans le cadre d’un vaste plan de restructuration visant à sauver jusqu’à 4 milliards d’euros (3,4 milliards de livres sterling).
Le La décision a été annoncée ce soir après que le constructeur automobile ait finalisé un accord avec son comité d’entreprise. Le fabricant a déclaré que le plan était conçu pour rationaliser les opérations, améliorer l’efficacité et assurer une base financière compétitive alors qu’il s’oriente vers les véhicules électriques.
La majorité de la réduction sera mise en œuvre par le biais de mesures volontaires, notamment des retraites anticipées et des indemnités de départ, dans le but de minimiser les perturbations sociales, a déclaré le constructeur automobile allemand. VW compte environ 120 000 employés en Allemagne, dont environ la moitié travaillent dans l’usine principale de Wolfsburg.
La restructuration donnera également la priorité à l’optimisation de l’efficacité de la production et à la réaffectation des ressources vers la stratégie de Volkswagen en matière de véhicules électriques, dans le but de réduire la capacité globale de son réseau de fabrication allemand de 700 000 véhicules par an.
Volkswagen confirme que l’ancienne usine historique Karmann d’Osnabrück, qui remonte à 1901 et a été acquise par Volkswagen en 2009, et l’usine transparente de Dresde, ouverte en 2002 pour produire la Phaeton, aujourd’hui abandonnée, resteront en activité, mais elles sont prévu pour être réutilisé dans le but de réduire les coûts.
Selon les informations de Wards Auto, Osnabrück restera ouvert jusqu’en 2026 pour remplir un contrat visant à produire le T-Roc Cabriolet existant. On prétend qu’il est prévu qu’une entreprise de défense intervienne et préserve autant d’emplois que possible dans l’usine.
Le site de Dresde, où sont actuellement fabriqués les modèles ID 3, devrait cesser la production de véhicules. À l’avenir, il devrait abriter une opération technique gérée par Volkswagen, qui reste à confirmer.
L’annonce de la restructuration fait suite à des semaines d’intenses négociations entre la direction de Volkswagen et les représentants des travailleurs. Les discussions ont été motivées par les appels antérieurs du PDG du groupe Volkswagen, Oliver Blume, à des mesures drastiques pour réduire les coûts du travail, citant les salaires élevés de l’Allemagne comme un obstacle à la concurrence avec ses principaux concurrents. Blume avait proposé de manière controversée une réduction des salaires de 20 pour cent et avait averti que les fermetures d’usines étaient essentielles pour la compétitivité à long terme de Volkswagen.
La fermeture potentielle des installations d’Osnabrück et de Dresde a suscité de vives critiques en Allemagne, suscitant des débats au Parlement allemand. Alors que la direction de Volkswagen avait également insisté pour la fermeture d’une troisième usine, les usines de Zwickau et d’Emden ont été épargnées par les mesures de réduction des coûts.
La restructuration de Volkswagen souligne le délicat exercice d’équilibre auquel elle est confrontée : maintenir la production de best-sellers traditionnels comme la Golf, le Tiguan et la Passat, tout en augmentant la production de nouvelles offres électriques, notamment l’ID 3, l’ID 4 et l’ID 7.
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