Voilà un article que notre équipe est heureuse de diffuser ici sur notre site. La thématique est « l’automobile ».
Son titre (Incertitudes autour du projet de circuit automobile de Laon) parle de lui-même.
Le journaliste (présenté sous le nom d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux.
Vous pouvez donc faire confiance à cette actualité.
Dans l’Aisne, le futur circuit automobile porté par le Britannique Jonathan Palmer à Laon-Couvron est toujours au point mort. En 2013, le projet de l’ex-champion de Formule 1 avait pourtant démarré en trombe, celui-ci promettant d’y investir plus de 20 millions d’euros pour créer un « autodrome », un circuit automobile de loisir, plus ou moins semblable à ses cinq installations d’outre-Manche.
Soulagés de trouver une nouvelle vocation à l’ex-base militaire de 500 hectares, dont la seule dépollution coûte plusieurs dizaines de millions d’euros, l’Etat et les collectivités ont soutenu le dossier. En 2019, un accord avait ainsi été conclu entre les pouvoirs publics et MotorSport Vision (MSV) France, la société de l’homme d’affaires. Outre le circuit de loisir, celui-ci promettait d’accueillir des compétitions de F2 ou des tests industriels automobiles. Un hall d’exposition, un espace de réception couvrant 4.800 mètres carrés, un aérodrome et un héliport étaient aussi annoncés.
10 millions d’euros d’aides
Le tout devant rapidement engendrer la création d’une centaine d’emplois, 400 directs et indirects étant promis à moyen terme. En échange, 10,7 millions d’euros d’aides publiques diverses, dont 4 millions issus du contrat de revitalisation des sites de défense (CRSD), avaient été budgétés. L’ouverture du complexe au terme des dix à douze mois de travaux nécessaires était annoncée pour 2020. Au total, MSV a commencé à investir 2 millions d’euros pour aménager la zone.
C’était compter sans la crise sanitaire. Durant des semaines, les bolides de Palmer ont été bloqués au stand, entraînant de lourdes pertes pour son groupe. Résultat : un dossier picard embourbé, un investisseur peu disert sur ses intentions et des relations avec les élus locaux qui virent à l’orage. Au point que certains – dont les écologistes, opposants de la première heure au dossier – réclament désormais qu’un dossier alternatif, une centrale photovoltaïque notamment, soit monté.
« D’autres investisseurs, dans le secteur des énergies renouvelables, sont intéressés », reconnaissait récemment Eric Delhaye, président (UDI) de l’agglomération du Pays de Laon. De son côté, Jonathan Palmer, qui s’est rendu dans l’Aisne en avril dernier, a expliqué ne pas vouloir renoncer au projet, sans donner plus de précisions sur ses intentions. Il a promis de revenir bientôt sur le site avec une nouvelle mouture de son projet, peut-être axé sur les voitures électriques.
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