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Son titre saisissant (pourquoi Stellantis veut relancer Lancia, sa marque « zombie ») est parlant.
Sachez que le chroniqueur (présenté sous le nom d’anonymat
) est connu et fiable pour plusieurs autres textes qu’il a publiés sur le web.
Vous pouvez ainsi vous fier aux révélations qu’il diffuse.
La date de parution est 2023-04-15 05:00:00.
Lancia, que son ancien propriétaire FCA (Fiat-Chrysler) promettait à une lente disparition, va tenter un nouveau départ sous l’égide du groupe Stellantis. Douze ans après le lancement de son dernier modèle, aujourd’hui exclusivement commercialisé en Italie, et huit ans après avoir quitté le marché français, la marque italienne va lancer trois modèles en quatre ans. En 2024, la petite Ypsilon sera enfin renouvelée et disponible en version électrifiée. Elle sera suivie en 2026 par un crossover puis, en 2028, par une berline, deux véhicules tout électriques.
Voir Lancia faire l’objet d’un plan baptisé Renaissance a quelque chose de contre-intuitif. Stellantis aurait annoncé la relance de Panhard ou de Simca, c’eût été à peine plus surprenant tant la marque italienne née en 1906 semblait s’être perdue dans les limbes. A partir des années 1990, les plans de relance se sont succédé sans que ce petit constructeur parvienne à enrayer un déclin qui l’a conduit à disparaître de facto des radars depuis 2015. Stellantis, dont le directeur général, Carlos Tavares, n’est pas réputé pour lancer des projets à fonds perdu, a pourtant décidé de miser sur le réveil d’une marque que d’aucuns qualifient de « zombie » et qui n’a vendu que 41 000 véhicules en 2022.
Intégrée dans la division premium du groupe, la marque Lancia voudrait jouer la carte du chic et de l’élégance à l’italienne – le 15 avril, un concept car préfigurant les choix stylistiques « en rupture » de la future gamme pour les dix prochaines années a été dévoilé –, à côté d’Alfa Romeo, qui veut incarner la sportivité à la mode milanaise, et de DS, qui se réclame du « raffinement à la française ». Si l’attelage peut paraître complémentaire – quoique entre Lancia et Alfa Romeo la cohabitation n’ait jamais été très féconde ces dernières décennies –, il associe trois marques qui n’occupent qu’une très chiche part de marché (moins de 0,5 % chacune) en Europe et sont à peine mieux représentées dans le segment premium.
Surfer sur la nostalgie
Selon une recette qui a fort bien réussi à la Mini ou à la Fiat 500 – et que tentent de reproduire Renault avec la gamme Alpine ainsi que ses futures R5 et 4L, Volkswagen avec son ID. Buzz, héritier autoproclamé du Combi, ou encore le chinois MG –, il s’agit de capitaliser sur un héritage historique, surfer sur la nostalgie pour donner de la substance aux nouveaux véhicules. Lancia qui va bénéficier des plates-formes et de la technologie des autres marques du groupe va donc remettre en service des appellations d’antan (Aurelia, Delta) et multiplier les clins d’œil au style de ses modèles passés. En espérant faire vibrer les baby-boomeurs qui ont connu les grandes heures de la marque et constituent l’essentiel des acheteurs de voitures neuves, dont l’âge moyen dépasse les 55 ans.
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Bibliographie :
À travers l’Inde en automobile/47,Clicker Ici .
La Ville au Bois dormant – De Saïgon à Ang-Kor en automobile,Ouvrage .
Les Automobiles à Mozac (France – 63) avant les années 60,Clicker Ici .
Toutes les voitures de sport 1980-1989,Le livre . Disponible dans toutes les bonnes librairies.
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