Voilà un nouvel article qui va étendre notre revue de presse sur « l’automobile ».
Le titre troublant (Séjours linguistiques : les autocaristes pas très optimistes) parle de lui-même.
L’éditorialiste (annoncé sous le nom d’anonymat
) est positivement connu pour plusieurs autres articles qu’il a publiés sur le web.
Vous pouvez ainsi faire confiance aux informations qu’il communique.
Texte original :
Alain Place est un habitué des séjours linguistiques. Depuis Trith-Saint-Léger, dans le Nord, il réalise plus de 60 % de son activité avec le tourisme de groupe, dont une petite moitié en accompagnant des élèves et des étudiants à l’étranger. Absents depuis le début de la crise sanitaire, ces clients reviennent peu à peu frapper à la porte de cette PME de 400 personnes et 35 millions d’euros de chiffre d’affaires. Mais les demandes ne sont plus les mêmes.
Depuis le début de l’année, les Autocars Place ont fait deux départs pour l’Angleterre, là où l’entreprise les comptait par dizaine auparavant. « Nous sommes sur une majorité de demandes de dernière minute, et nous sentons qu’il y a encore beaucoup d’hésitation de la part des organisateurs de ce type de séjours », raconte le dirigeant des Autocars Place.
Inquiétude supplémentaire : l’augmentation des coûts du carburant, mais aussi d’autres hausses de tarifs, notamment du tunnel sous la Manche, et des démarches administratives complexifiées par les contraintes sanitaires, l’équilibre économique devient difficile à atteindre sur ce marché. « Certes, l’activité redémarre, mais nous sommes encore très loin des niveaux d’avant crise. Par ailleurs, il faut rester extrêmement prudent car les voyages scolaires peuvent être des dépenses auxquelles les familles renonceront si l’inflation continue », résume Jean-Sébastien Barrault, président de la Fédération nationale des transports de voyageurs (FNTV).
Pénurie de personnel
Selon les autocaristes, le moment de vérité tombera cet automne. « Cette année sera encore difficile sur les séjours linguistiques, nous y verrons plus clair à partir de septembre et octobre pour l’année prochaine. C’est à cette période que les établissements scolaires planifient leurs voyages à l’étranger », explique Alain Place.
En attendant, le secteur met les bouchées doubles pour résoudre le problème de pénurie de main-d’oeuvre qui pourrait le faire passer à côté d’une véritable reprise. « Nous avons du mal à répondre aux sollicitations, car nous manquons vraiment de personnel », se désole le président de la FNTV. Les séjours linguistiques, qui réclament de la disponibilité sur plusieurs jours, sont les premiers impactés par le manque de chauffeurs. Là encore, une meilleure visibilité devrait permettre de retrouver une organisation où chacun pourra se projeter avec plus de facilité.
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