C’est assez évident à l’intérieur. L’Ioniq 6 vous impressionne par son grand espace pour les jambes, mais un plancher élevé et un toit bas ne rendent pas si agréable d’y passer du temps. Ce n’est pas le cas dans l’ID 7. Il y a légèrement moins d’espace pour les jambes, mais vous pouvez détendez-vous correctement dans le dos, car vous n’êtes pas obligé de prendre une position inconfortable.
Il en va de même pour l’avant. Même si l’on n’est pas assis aussi bas que dans une berline à moteur thermique, on n’a pas la sensation d’être enfermé, comme dans la Ioniq 6, ni d’être assis dans une baignoire, comme dans l’EQE.
Et contrairement à l’Ioniq 6 et au Model 3, le coffre (532 litres avec un espace décent sous le plancher) est accessible via une grande trappe, plutôt que par le couvercle du coffre de la berline.
Je n’ai pas compté combien de fois le mot « premium » figurait dans le briefing avant le départ, mais s’il s’agissait d’un jeu d’alcool, conduire aurait été déconseillé. Cela suggère que Volkswagen veut autant s’attaquer à BMW qu’à Tesla.
Bref, l’ID 7 ne se sent pas tout à fait au même niveau que la BMW. Pour cela, il y a trop de documents prosaïques à des endroits bien en vue et la conception prend trop de pages du livre de Tesla sur l’extermination des boutons.
Volkswagen est fier d’annoncer que sa barre de climatisation tactile décriée s’allume désormais dans l’obscurité. Bravo, applaudissements lents, etc. C’est encore sous-optimal, et les commandes haptiques sur le volant restent tout aussi faciles à appuyer par accident et aussi difficiles à appuyer volontairement qu’elles l’ont toujours été.
L’écran tactile d’infodivertissement a encore plus à faire qu’auparavant, nous sommes donc reconnaissants d’avoir bénéficié d’une mise à niveau majeure. Un processeur plus rapide signifie qu’il répond instantanément, et même si l’interface révisée n’est toujours pas la plus logique, la plupart des fonctions importantes ne sont pas à plus de deux clics.
Du côté positif, il existe de nombreuses fonctionnalités intéressantes. Volkswagen a tendance à faire bon usage du plancher plat dans les véhicules électriques, et ce n’est pas différent ici : vous ne manquerez jamais de rangement intérieur. Le toit ouvrant panoramique en option devient transparent ou opaque d’un simple glissement d’une surface tactile. Comparée à un store à mouvement de va-et-vient lent, cette solution est beaucoup plus rapide et permet de gagner de la place.
Étant donné le positionnement de l’ID 7 par Volkswagen comme un véhicule électrique longue distance, ce qui fera vraiment la différence, ce sont les sièges. Ceux de ma voiture d’essai étaient les Ergoactive en option, et ils sont vraiment superbes. Doux mais offrant un bon soutien, avec un revêtement en velours moelleux et un chauffage et une ventilation (qui peuvent fonctionner en même temps), ils sont à l’opposé des sièges légèrement noueux de l’Ioniq 6.
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